Analyse des marchés pour la semaine se terminant le 4 octobre 2019
> S&P TSX (Canada) : +14.85 %
> S&P 500 en $CAD (États-Unis) : +15,14%
> Euro Stoxx 50 en $CAD : +7.69 %
> MSCI Monde en $CAD : +10.48%
> MSCI Marchés émergents : +3.19%

Après avoir atteint un nouveau sommet au trimestre précédent, le marché boursier américain a fortement chuté vers la fin du mois de juillet et est resté volatil au cours des semaines suivantes, avant de grimper de nouveau. L’indice S&P 500, un indice des 500 plus grandes sociétés américaines cotées en bourse, a augmenté de 3,0 % pour le trimestre et de 16,9 % depuis le début de l’année en dollars canadiens. La reprise du marché américain a été généralisée en 2019, les sociétés des secteurs des technologies de l’information, des services publics et de l’immobilier ayant affiché des rendements particulièrement solides. 

Au Canada, l’indice composé S&P/TSX s’est également affaibli à la fin de juillet, mais a ensuite rebondi pour atteindre un sommet à la fin du trimestre, grâce à une reprise alimentée par les sociétés des secteurs des services financiers et de la consommation de base. L’indice de référence canadien a progressé de près de 2,5 % pour le trimestre et est l’un des marchés boursiers mondiaux les plus performants, affichant un gain de 19,1 % depuis le début de l’année.

En raison du ralentissement de l’activité économique à l’échelle mondiale, les attentes en matière de réduction des taux d’intérêt par les principales banques centrales ont entraîné une baisse des rendements des obligations d’État et une hausse des prix pendant la majeure partie du trimestre. La Réserve fédérale américaine a réduit son taux directeur à deux reprises au troisième trimestre, une fois en juillet et une fois en septembre, invoquant les risques liés notamment aux tensions commerciales et au ralentissement de la croissance à l’étranger. La Banque centrale européenne a réagi au ralentissement de la croissance économique en portant en territoire négatif son taux directeur et en relançant son programme de rachat des obligations dans le but d‘assouplir les conditions de crédit. En revanche, la Banque du Canada est allée à l’encontre de cette tendance en maintenant son taux directeur à 1,75 % en raison de la solidité de l’économie canadienne. L’indice des obligations universelles FTSE Canada, une mesure générale des obligations d’État et de sociétés canadiennes, a dégagé un rendement de 1,2 % pour le trimestre et de 7,8 % depuis le début de l’année.

  • Peur d’une récession ? [Les Affaires – août 2019] : À la suite de l’inversion de la courbe des obligations américaines 2 ans vs 10 ans, plusieurs experts pensent qu’une récession est à nos portes. Il est évident que le cycle économique est avancé et qu’une récession se concrétisera un jour. 
  • Respecter l’inconnaissable [Fidelity 3e trimestre de 2019] : L’économie mondiale est actuellement confrontée à deux grandes forces contraires : le poids du stress lié aux conflits commerciaux et le maintien de taux d’intérêts bas. Chose inhabituelle, il existe une incertitude quant à savoir si cette situation se traduira par une récession, une reprise ou quelque chose entre les deux.